"...elle était rattachée au S.N.R.E., sa maison à servi de secrétariat pendant fort longtemps à ce service. Elle a donné refuge à quantité de militants, a accepté que des armes soient entreposées chez elle, et a servi de toutes les façons avec un courage tranquille."
17 Juin 1946 Général de Bénouville (Barres) - Secrétariat du service National des Relations Extérieurs de la Résistance, secrétaire Général Armand Magescas (Miranda).
""...elle a, malgré ses souffrances, continué son service, refusant de se faire examiner par un médecin, par peur d'être obligé de donner des détails sur les circonstances de son accident et de dévoiler, sans le vouloir une partie de ses activités résistantes...;...et je lui délivre le présent certificat, pour lui permettre de faire valoir les droits que lui reconnait la loi, et pour rendre hommage à sa très belle activité dans la résistance ou elle avait le grade de lieutenant."
27 Mai 1950 Général Granier, ex-adjoint au Général Doyen, Gouverneur Militaire de Lyon, ex-adjoint au général Delestraint (Vidal), Cdt en Chef de l'Armée Secrète
"Française qui dés la première heure, se dressa contre l'envahisseur et mit tous les moyens dont elle disposait à la disposition de la Résistance. S'employa de toutes les façons à chasser l'ennemi. A assuré la sécurité d'un grand nombre de chefs des organisations."
"Est une des belles figures de la France invaincue."
12 Juin 1945 - Henri Frenay - Proposition de citation pour l'attribution de la Croix de la Libération - Médaille de la Résistance avec Rosette
"Etat signalétique et Etat des Services...Rapport Justificatif...
...Date de ralliement à la France combattante: 1940...
...Sa maison à été le Centre à Lyon d'un des Chefs du Mouvement "COMBAT" et du Service des Relations Extérieures du Mouvement de Libération Nationale, depuis 1942. Elle a servi de courrier, d'agent de liaison, de centre de transmission et de secrétaire - A été d'un incomparable dévouement."
Attestations et Citations
Un très petit nombre de femmes fut distingué au tître de la médaille de la résistance, avec rosette, en qualité d'officier.
En plus d'être discrète et humble sur cette période de sa vie, GDE fut victime d'une erreur dans la typographie de son nom de famille: Dupon"t" au lieu de Dupon"d"... la blague pourrait faire sourire, mais son cousin Maurice également eu a subir ce "t" au lieu du "d".
Elle même ne revendiquait aucun honneur par modestie, humilité, brandissant avant toute chose le sens du devoir.
Lors de la remise des distinctions et médailles à Lyon par le général de Gaulle, une grande cérémonie fut organisée par les autorités, place Bellecour, sur la presqu'île de Lyon.
Bien qu'attendue, Gabrielle D-E ne s'y rendit pas, demeurant en famille à son domicile avec son frêre, sa belle-soeur et sa nièce, qui avaient partagé sous le même toît, durant toute la guerre, les risques de l'arrestation, de la torture, de la déportation et de la mort.
Une délégation restreinte officielle, vint plus tard lui rendre visite et lui remit en personne ses distinctions chez elle.
La Croix de Guerre (et ses palmes), une distinction exclusivement militaire, n'est attribuée qu'à du personnel servant ou ayant servi dans une unité militaire dûment répertoriée (régiment, escadron, escadrille, flottille, etc.), ou Armée Secrète.
Les FFI et maquis n'en faisaient pas parti. Un récipiendaire de la Médaille de la Résistance ET de la Croix de Guerre devait satisfaire aux deux "cahiers des charges". En gros, trois possibilités...
1) Croix de Guerre décernée pour la période 39-40, en tant que militaire, puis médaille de la Résistance, dans le cadre de sa participation active à cette dernière.
2) Ralliement aux FFL, selon les critères de la Médaille de la Résistance, puis combat au sein d'une unité.
3) Faits de résistance avérés, puis engagement (ou sur appel) dans les forces françaises, après la Libération, pour la période des combats jusqu'en mai 1945
en théorie, cela peut , également, concerner une personne, qui aurait, déjà, bénéficié de la Croix de Guerre (période 39-40), mais, dans ce cas, il y aura ajout de palme sur la décoration initiale - la palme correspondant à l'attribution d'une Croix de Guerre supplémentaire, car il n'y a pas de hiérarchie, comme pour la Légion d'Honneur-.
LES MÉDAILLÉS DE LA Résistance
La médaille de la Résistance française a été conférée à 65 295 personnes (dont 25 468 à titre posthume) appartenant aussi bien aux Français libres qu'à la Résistance intérieure.
Sur ce total seul environ 7% représente les femmes titulaires.
Il existe un grade supérieur : la médaille de la Résistance avec rosette qui a été attribuée à 4 586 personnes.
Sur ce nombre encore, seul peu de femmes ont reçues la médaille de la résistance avec rosette.
Voici les conditions d’attribution de la médaille de la résistance créée par le général de Gaulle.
1. Pris une part effective et exemplaire à la résistance contre l’envahisseur et ses complices sur le
territoire national ;
2. Pris une part effective et importante au ralliement de territoires français à la France combattante ou
rendu des services signalés dans l’effort de guerre de ces territoires ;
3. Joué un rôle éminent dans l’action des organisations de la France combattante à l’étranger ou dans
la propagande destinée à grouper et à soutenir les forces de résistance ;
4. Rallié des troupes, des navires ou des avions dans des conditions exceptionnelles de difficulté ou de
danger ;
5. Rejoint les forces françaises libres dans des conditions particulièrement dangereuses et méritoires.
